Le cinéma africain dans l'engrenage serré des rapports de forces internationales

Propulsé par Ousmane Sembène à partir des années 60, le cinéma africain se confronte aujourd'hui à de nombreux défis. En effet, il a longtemps été méconnu. Pour certains, il était même inexistant.

En Afrique, c'est en 1900 que pour la première fois, un film est projeté à Dakar. C'est celui des frères Lumières :L'arroseur arrosé sorti en 1895 en France. 

Un brassage imparfait
Le cinéma africain a été indispensable dans la configuration d'une certaine  mentalité africaine. Mais l'impérialisme culturel des européens, sud-américains, indiens, chinois... sur ce continent est une donnée qui remet parfois en cause cette première idée. Ce qui reviendrait à dire que la production croissante que donne à voir des pays occidentaux et tiers par le canal de la mondialisation conduit de nos jours à l'acculturation et au délaissement des contenus nationaux. Pour ce faire des industries africaines comme Nollywood essaie de résister à cette expansion de trop.

Historique du Cinéma africain
Au tout début dans les années 20, certains africains surtout des maghrébins ont éssayé de faire des films. Il y a l'exemple de Chemana Chikli, avec " La fille de Carthages" (1928) ou encore Raberono  ( un malgache) etc.... Bien après, au milieu des années 50 le groupe des 4 composé de Paulin Soumanou Vieyra, Jacques Melo Kane, Robert Caristan et Mamadou Sarr réalise successivement 
" Afrique sur Seine "en 1955 et "Mole" en 1957 sans grand succès. Puis surgit l'enfant de la Casamance. Lui qui tenait à ce qu'on l'appelle Sembène Ousmane a marqué un tournant décisif dans l' évolution du septième art africain à travers ses films comme "Borom Sarett" (1962) avec lequel il a d'ailleurs obtenu le premier prix au Festival International du film de Tours en France, ou encore "La noir de", le premier long métrage négro-africain qui sera primé au Festival Mondial Des Arts Nègres.


Dans la foulée, les séries et feuilletons ont maintenant pris le devant sur les courts et longs métrages. Donc forcément, la télévision prend de plus en plus la palme aux salles de cinéma. 

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