La représentativité des femmes dans les médias: pour une égalité des droits

Nombreuses sont les études menées en marge des journées internationales pour la femme. Parmi elles, beaucoup concluent leurs rapports sur le faible taux de représentativité des femmes.Ce manque de couverture intervient d’abord du point de vue du traitement des contenus médiatiques. Deuxièmement dans l’attribution de tâches aux femmes de médias, les inégalités sont constantes. Donc globalement le pourcentage de la représentation des Femmes en pâtit. Ainsi les médias surtout traditionnels sont présentés comme des relayeurs des inégalités dans la société entre Homme et Femme. Les médias sénégalais voir africains ne sont pas en reste.

L’approche genre dans les medias
La fréquence de l’information relative aux femmes, les orientations, les choix de couverture dans les médias interpellent. Ainsi la prise en compte des droits des femmes devient problématique. En effet le sexe est exploité en vue d’organiser la société. Il en révèle donc des structures sociales.Cette hiérarchisation promeut une « vision paternaliste du monde ». C’est donc cela qui fait que diverses perceptions mentales et visuelles développent une certaine compréhension des représentations de stéréotypes inégaux. Dès lors cela constitue un frein à l’égalité.





D’ailleurs si certains médias sont utilisés à des fins économiques. C’est pour que les rapports de pouvoir puissent définir les contenus médiatiques. Pendant longtemps le rôle d’actrice des femmes dans l’espace public leur a été refusées. Elles n’avaient pas droit la parole parce qu’elles ne devaient pas parler face à des hommes supérieurs.C’est pourquoi Le caractère des articles dans la presse par exemple démontre encore cette tendance. D’ailleurs plusieurs théories ont montré que le statut dont jouit la femme aujourd’hui n’est pas une réalité figée car c’est le résultat d’une « construction sociale ». Dans l’exercice de leur métier ces professionnelles subissent pourtant des injustices par rapport à la rémunération et au temps de travail. De là, Le point de vue des hommes a donc souvent déterminé la position de la femme dans la société.

Une orientation partielle et partiale
Les rédactions préfèrent faire des rubriques fourre-tout où ils parlent de quelques articles sur les femmes plutôt que le contraire.De ce fait les choix éditoriaux relèguent ces femmes au second plan.  Un  monitoring sur les médias au Sénégal réalisé par Article 19 en 2014 révélait qu’il n’existait aucune rubrique féminine dans les journaux. En effet, cette partialité peut aussi s’expliquer dans la mesure où ce sont les hommes qui font le plus d’articles ou papiers sur elles. Vu le manque en  effectifs hétérogènes dans les rédactions ou médias audiovisuelles…. Ces dernières sont ainsi députées « dans les rubriques culture, société. Rien que ça de sorte de les restreindre….Parallèlement les réseaux sociaux constituent un espace d’échanges où la liberté d’expression permet l’équilibre. Car chacun est libre de donner son avis. Ainsi plusieurs groupes Facebook de femme, des réseaux diverses sont créés pour couvrir les activités des femmes et pour promouvoir leurs visibilités. 

Seulement dans le domaine du sport la couverture reste faible, le sport féminin semble sous médiatisé. Déjà que le "commentariat" sportif est encore très masculin.

NB: Cet article a été écrit en 2018

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