L'agriculture, un point non négligeable pour développer l'Afrique

L’agriculture : un point non négligeable pour le développement du continent africain. L’Afrique possède la plus grande surface de terres potentiellement cultivables du Monde.  Comme le révélait les conclusions à la conférence tenu en RDC en 2015, lors de la cinquième édition de l’Agribusiness Forum.

C’est exactement 60 % des terres arables non exploitées dans le monde qu’elle possède. Ainsi « L’Afrique a les moyens de nourrir trois quarts de la planète » Pourtant  elle est le continent le plus pauvre du monde. Celui aussi où les populations sont plus confrontés à l’insécurité alimentaire. Le « Jeune » continent a donc besoin de développer des projets agricoles fiables et rentables. Pour cela, elle a besoin de mains-d’œuvre. Souvent on lui reproche un taux de natalité trop élevé de sa population. Sauf que pour cultiver les terres africaines, il faut des pieds et des mains. Et pas seulement des machines ou robots. Sinon qui cultivera les terres ? Les jeunes doivent donc être mobilisés. L’Afrique a besoin de ses enfants. On peut ainsi reproduire et à la fois produire. Dans la foulée des formations aux métiers de l’agriculture doivent être plus promues pour pousser les jeunes à plus s’intéresser. Chez certains jeunes africains modernes, il y a une impression prégnante sur l’agriculture comme étant quelque chose de rural, réservé à des gens habitant dans ce milieu.  C’est l’effet de causalité de l’exode rural. D’où la nécessité d’urbaniser l’agriculture minutieusement, sans détruire toutes les terres cultivables pour des immeubles et autres…. Il y a l’exemple de la chine où les terres arables se font de plus en plus rare en ville. Au Sénégal, à part la zone des Niayes les points agricoles sont presque introuvables dans les zones dites urbaines. Tous les pays qui ont réussi leurs transitions démographiques se sont presque appuyés sur l’agriculture. C’est donc un maillon essentiel du concept développement.


Mais aussi elle englobe plusieurs inconvénients. Le développement agricole pose la question des réformes foncières. Pour arriver à des politiques agricoles fiables, il faut lutter contre la corruption, la manipulation qui dès fois contrecarre certaines avancées dans le domaine de l’agriculture. Se pose aussi la problématique  de l’eau, un atout. La sécheresse qui frappait certains pays africains a longtemps retardé des progrès agricoles. La gestion et l’approvisionnement en eau est ainsi une clé de la réussite de l’agriculture durable donc des objectifs de développement durable ( ODD) fixés à l’horizon 2030. Il parait donc essentiel de mobiliser et les petits producteurs et les grands. De plus, l’agriculture renforce les liens familiaux et communautaires parce qu’elle est en Afrique un gage de solidarité et d’espoir. En outre, il est indispensable d’inclure l’autonomisation de la femme comme moyen de lutte contre la pauvreté et donc dans la même lancée pour le développement de l’agriculture. 


Même si plusieurs efforts sont faits, il est question de hausser le niveau. Donc augmenter la production agricole africaine. Des défis sont encore à relever dans le domaine du transport des produits agricoles à exporter à l’extérieur. Il ne faut pas laisser en reste les problèmes de conservation.


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