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Affichage des articles du 2020

Un après covid sans l'ombre d'une toux n’est possible qu’avec un système social et économique plus solide

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© Iressef.org La pandémie de Covid 19 est une crise que le monde n’oubliera pas de sitôt. Ennemie invisible, l'humanité a rarement fait face à un si coriace et sournois adversaire. Le Sénégal résiste malgré ce long siège imposé par l'armée Corona. Mais il faut dépasser ce simple stade de résistance. Et pour   vaincre et en même temps servir d'exemple aux autres foyers de ce conflit sanitaire, il faut la partition de tous. Les jeunes, l'État et la société civile doivent être de connivence pour échapper à cet état fiévreux de la situation socioéconomique du pays. Au Sénégal, les campagnes de sensibilisation et les initiatives se multiplient jour après jour malgré un relatif relâchement de la part de la population. Ce qu'elle oublie peut être, c'est la sournoiserie du client. On ne baisse pas sa garde dans un ring, surtout quand le challenger ne se montre pas. Dès les premiers instants de la pandémie, les jeunes ont été au front en proposant des solutions perti

PROJET-CORRESPONDANCE-COVID 19 : la trouvaille d’un artiste plasticien face au défi du coronavirus

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Depuis que le coronavirus s’est installé au Sénégal, les campagnes de sensibilisation et les initiatives se multiplient. Chacun y va de sa touche, les artistes aussi. Il y a plus de trois mois Papis Djibril a eu l’idée de mettre en correspondance 4 collèges sénégalais dans le but de documenter le vécu des jeunes à travers les arts plastiques.    Correspondance Covid19 est un projet initié par l’artiste plasticien Papis Djibril Diop. Il a eu l’idée de mettre en correspondance 4 collèges sénégalais un jour en allant à la Poste. « En plein arrêt du transport interurbain, j’étais en train d’envoyer un colis vers Mbacké, que je transmettais d’ordinaire par Allo Taxi ». C’est alors que Djibril Diop s’est remis dans le contexte du « temps où pour faire parvenir un message, il fallait écrire une lettre et attendre des jours, parfois des mois, avant de recevoir une réponse. La correspondance épistolaire avait son charme. On appréhendait les mots écrits différemment de l’expression verba

Ce qu'il en est réellement des "photos" de Cheikh Oumar Foutiyou Tall

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Plusieurs photos ont été jusqu'ici attribuées à Cheikh Oumar Foutiyou Tall, résistant et érudit sénégalais disparu dans les falaises de Bandiagara en 1864, mais qu'en est-il réellement?  Même après que sa famille ait révélé sa photo officielle, la polémique continue à enfler sur le net à propos des photos attribuées à Cheikh Oumar Foutiyou Tall.  Ci-dessus, on voit une photo répandue que beaucoup considèrent comme la photo de Cheikh Oumar Tall. Pourtant, nos recherches nous ont permis de démontrer qu’il s’agit en fait d’une carte postale des années 1950 de l’éditeur Gil. La photo était vendue sur le site Delcampe . Celle-ci est une autre image très répandue de Cheikh Oumar Foutiyou Tall. Il s'agit en fait d'un montage (cette façon est un procédé récent qui n'existait pas à l'époque de Cheikh Oumar Tall) comme nous l'ont confirmé Aziz Bathily photographe depuis 1957 et Vieux Saneh, spécialiste des montages photographiques. A vue d’œil, ce so

3 femmes enceintes sur 10 le sont suite à un viol au Sénégal? Faux

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Dans une publication partagée des dizaine de fois sur Facebook, une internaute a déclaré qu' au Sénégal  "3 femmes enceintes sur 10 le sont suite à un viol". Est-ce la réalité? Crédit photo: Guinee Nondi Sur le réseau social Facebook, une internaute a déclaré dans une publication datée du 21 août 2020 que "3 femmes enceintes sur 10 le sont suite à un viol". Nous l'avons donc contactée pour savoir de quel pays elle faisait allusion. Elle a indiqué que c'était au Sénégal. capture d'écran du post D'où provient cette information? Cette utilisatrice des réseaux sociaux a affirmé tirée cette information du Clvf (Comité de lutte contre les violences aux femmes). "Le Clvf pourra vous donner tous les renseignements", a-t-elle laissé entendre. Elle nous aussi fait savoir que les chiffres étaient aussi contenus dans une enquête de France 24. Que disent les sources? Contactée, la Présidente du Clvf, Penda Seck s'est montré

Une organisation féministe publie des informations trompeuses sur les jeunes filles sénégalaises ( absentéisme scolaire, gestion des règles)

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Crédit photo: SénégalNews D'après l'organisation féministe de lutte contre la précarité menstruelle " Yeewi-association " «  56% des sénégalaises ne vont pas à l’école quand elles voient leurs règles  ». La même source a aussi indiqué que ces jeunes filles pouvaient manquer jusqu’à 145 jours d’école en période de menstrues par rapport à leurs camarades masculins. Nous avons vérifié ces déclarations. P lusieurs internautes ont fait part de leur étonnement à la publication de ces chiffres sur la page Instagram de " Yeewi association " ainsi que sur le compte Twitter de Aïcha Rassoul, fondatrice de cette organisation féministe qui lutte contre la précarité menstruelle. 56% de quelle cible ? Le phénomène existe et votre intention est louable mais attention aux statistiques. — Amaselly (@Amaselly) July 3, 2020 Par définition, la précarité menstruelle est la difficulté ou le manque d’accès des personnes réglées aux protections hygiéniques par pauvr