Quelle est la place des communicateurs traditionnels dans la presse ?

sur l'écran en haut les intervenants de Toulouse
Le CESTI en partenariat avec l’EBAD a participé  avant-hier à une conférence organisé par l’AUF de Dakar portant sur le rôle des communicateurs traditionnels dans les medias.  Donc les élèves de la première année  et deux étudiants de la troisième année du C.E.S.T.I. sont allés à l’A.U.F pour prendre part à la causerie. Laquelle conférence s’est déroulée par vidéo conférence avec des professeurs et étudiants basés à Toulouse.


Le thème « Des communicateurs traditionnels dans la presse » a été l’objet d’une  conférence à l’AUF de Dakar. L’occasion a permis à des professeurs de Toulouse et de Dakar  dont André Bourricaud, Mamadou Ndiaye et Mohamed Moustapha Mbengue d’échanger sur cette question. D’ailleurs, selon ce dernier Les griots proviennent  des « gnégnos » qui étaient enviés. Ces « guéweuls » avaient l’habitude d’être  autour du « guewe ». 

C’étaient aussi les conseillers du roi et les crieurs publics. Il y’a eu  donc plusieurs catégories de griots. Avec la colonisation et la fin de la royauté, leur rôle a de fait été détourné. Toutefois Le griot est différent du communicateur traditionnel. Ainsi les communicateurs traditionnels sont à la base des médiateurs sociaux. L’UNESCO a fait appel à eux pour des campagnes de sensibilisations. C’est à ce moment qu’ils se sont reconvertis en traditionnalistes et animateurs.  

Dans la plupart des pays de l’Afrique de l’Ouest, les griots sont présents là-bas mais pas de la même manière qu’au Sénégal. Ils interviennent dans les émissions sportives notamment la lutte, l’histoire,  la religion, les communiqués. Leurs influences se retrouvent dans leur manière de faire (éloquence et verve). Pourtant ces attributs étaient propres aux journalistes d’où la démythification du journalisme.  


Aussi, on note aujourd'hui la Théâtralisation  de la presse avec les revue de presse. En outre le phénomène des perdiems est devenu un sérieux problème dans la presse.  De plus si l’on en croit la troisième intervenante basée à Toulouse, « La langue est adoptive donc ce n’est pas une priorité pour les griots de la maitriser ». Pour la Quatrième intervention l’accent a été mis sur les mêmes problèmes financiers des journalistes sénégalais qu’on rencontre aussi en France. Le Cinquième intervenant, lui est revenu sur la perception des bloggeurs et même des  consultants dans le milieu sportif comme pouvant servir de parallélisme avec les griots dans le milieu médiatique. 

Dès lors on confondrait, alors communiquer et informer. c’est peut-être un problème de société  face à son évolution. Toutefois la mauvaise connexion n’a pas permis une bonne compréhension avec Toulouse mais n’empêche le thème était intéressant.

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