L’école va mal : chômage des jeunes
Dans les rues de Dakar, il n’est pas rare de tomber sur de
nouveaux bacheliers ou d’anciens étudiants arborant les tenues de leurs écoles de formation.
Le phénomène est d’autant plus banal que c’est comme si les bourses pour accéder dans ces établissements s’offrent comme
de petits pains.
Sur les arrêts de Dakar, c’est un empressement sans fin qu'on note au bord des arrêts de bus où des élèves de divers
horizons avec différents uniformes se précipitant pour ne pas arriver en retard à l'école.
Chacun veut aller quelque
part. Le fait est que beaucoup d’entre eux ont été orientés dans des filières
où ils ne voulaient pas évoluer après l'obtention de leur Baccalauréat. Surtout ceux qui sont orientés à l’UVS( Université Virtuelle du Sénégal). Pourtant
ce modèle d’étude semble être le plus adapté dans l’avenir. D’ailleurs dans les
pays occidentaux, c’est le modèle type de l’éducation universitaire. Mais comme
en Afrique on propose sans financer, on promet aussi sans réaliser. C’est ainsi que
des milliers de sénégalais sont perdues car ils ne savent à quel saint
se vouer. Et donc il tombe sous le coup du destin. Peut-être sera-t-il agréable avec eux. Pourtant on perd beaucoup de
talents et de génies qui au bout, ratent leurs vocations. C’est aussi un des
problèmes du système sénégalais: les orientations dans certaines filières ne
sont pas faites de manière ordonnée.
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