LA Guerre Froide de retour...

En réponse à l’empoisonnement de l’ex-espion russe Skripal et de sa fille, hier, beaucoup de pays dont les USA, le Canada, et 18 pays de l’Union Européenne ont à leur tour pris la décision d’expulser plus d’une centaine de diplomates russes de leurs sols. Cette situation intervient quelques jours après la réélection de Vladimir Poutine en Russie.

Les « Alliés » de l’Angleterre ont décidés de soutenir cette dernière. La cause, la Russie serait mêlée à l’empoisonnement d’un ex-espion russe du nom de Sergueï Skripal et de sa fille dans leur maison avec un gaz neurotoxique de fabrique militaire russe. Depuis quelques jours, il y’a donc eu une indignation mondiale contre la Russie même si pour l’instant ce ne sont que des accusations, des preuves concrètes montrant l’implication russe n’ont pas encore été trouvés selon l’enquête qui suit son cours. Le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que cet état des choses était le « résultat des pressions colossales » de Washington.  La question à se poser est : la Guerre Froide serait-elle de retour ? En effet cette situation rappelle les années où existaient deux blocs : celui de l’est dirigé par l’U.R.S.S et l’autre, l’ouest dirigé par les USA, qui l’on sait a toujours été très proche historiquement, politiquement, démographiquement, linguistiquement… de l’Angleterre. Elle rappelle aussi l’époque où les armes parlaient plus à la place des hommes. C’est ainsi que de nombreux intellectuels parlent d’un certain retour de la Guerre Froide. La situation est d’autant plus critique qu’en début d’année Vladimir Poutine a déclaré que la Russie détiendrait des armes capables de détruire toute la surface planétaire. Donald Trump, lui aussi ne manque pas de dire à qui veut l’entendre qu’il détient des armes capable de  bombarder « Tout ». Donc quel serait l’enjeu d’un retour de la Guerre Froide ? Il y’a besoin de se poser des questions vu l’étendue des dangers. Aujourd’hui le monde entier est concerné: aucun pays n’est en reste. Cependant le danger ne se trouve-il pas  dans les choix des dirigeants élus. Est-ce qu’aujourd’hui le monde détient de « Grands » dirigeants tels que Khrouchtchev, Kennedy capable de connaitre les limites du bellicisme. Tantôt c’est Trump avec ses attitudes caméléonesques qui fait peur, tantôt c’est un Poutine présenté comme un dictateur par certains médias européens, qui se montre comme un collectionneur d’armes et un provocateur, sans oublier le président de la Corée du Nord qui s’obstine à vouloir détenir l’arme nucléaire (s’il ne la détient pas déjà…). Dans ce sillage il s’est créé une certaine « guerre de l’information », déjà que ces derniers temps, Facebook est au cœur du scandale de Cambridge Analytica. Il y’a donc par là un lobby intense pour influencer les décisions et les choix des personnes. De plus cette « diabolisation » du régime de  Moscou ne dit pas son nom si l’on remonte un peu plus loin, plusieurs actes similaires ont été posés par les pays accusateurs. L’espionnage et le contre-espionnage existent depuis très longtemps  entre les pays. Alors, par ces expulsions ne se cacherait-il pas un simulacre pour freiner les politiques dites risquées de Poutine par exemple en Syrie qui peut-être ont fait monter les risques de probables affrontements et surtout qui ne profitent pas aux intérêts des « Alliés ». En tout cas les incertitudes restent encore nombreuses sur ces questions. 

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