Rumba Congolaise: le réalisateur Paul Soni Benga analyse les déclinaisons de cette musique d'origine africaine
L'occasion faisant le larron, la Rumba, spécialité musicale congolaise, inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO en décembre dernier, est à l’honneur de la deuxième édition des rencontres du film musical de Dakar, ouverte jeudi.
Réalisateur du documentaire intitulé "Nganda Edo, le dernier des Bantous de la Capitale", qui retrace le parcours de ce groupe de musiciens congolais dont Edo en était le dernier membre (décédé en juin 2020 à l’âge de 88 ans).
Réalisateur du documentaire intitulé "Nganda Edo, le dernier des Bantous de la Capitale", qui retrace le parcours de ce groupe de musiciens congolais dont Edo en était le dernier membre (décédé en juin 2020 à l’âge de 88 ans).
Cette rencontre de trois jours a ainsi intégré dans son programme, la session du Salon journalistique «Ndadje», initié par l’Institut Goethe au profit des journalistes culturels et animé par le journaliste culturel Alioune Diop de la Radiotélévision sénégalaise (RTS)
Ce film projeté dans le cadre des rencontres du film musical de Dakar
, a évoqué, les mutations de la musique Roumba dont "les messages véhiculés aujourd’hui par les musiciens n’éduquent et ne conscientisent plus".
Paul Soni Benga, ancien Directeur général de la Drtv, une chaîne de télévision privée congolaise, a évoqué à cette occasion, les déclinaisons, mutations et avantages de la rumba, désormais inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité.«L’appauvrissement des textes est réel, depuis que le marché a pris le dessus sur le reste. Il y a très peu de paroles dans les chansons, ce qui crée un appauvrissement des textes et l’inexistence de messages qui, par le passé, éduquaient et conscientisaient. Mais, ils sont maintenant dilués à cause de légèretés de la vie», a signifié Paul Benga.
#Ndaje
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